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La Fondation Science for Africa lance un appel d’offres pour son Système africain de recherche sur l’adaptation au climat agricole.

Cet appel d’offres cherche des approches innovantes pour améliorer l’adaptation au climat pour l’agriculture en Afrique de manière à relier directement et renforcer l’écosystème des acteurs et des institutions locales.

Objectifs

Plus précisément, l’objectif du défi sera :

• Soutenir les innovations qui renforcent les processus de gestion des risques liés à l’agriculture et la hiérarchisation, la planification et l’investissement en matière d’adaptation, grâce à une collaboration de recherche intra-africaine sur les données, la science des données et la modélisation.
• Programmes qui favorisent le coapprentissage, les formations et/ou les échanges scientifiques afin de renforcer les capacités dans des domaines de recherche spécifiques liés aux données sur l’adaptation agricole, p. ex. modélisation et analyse des données, application des données pour les décideurs, etc.,
• Méthodes de coordination entre les chercheurs et les institutions pour soutenir la priorisation des innovations résilientes au climat pour un paysage donné, l’évaluation de l’impact des priorités précédentes et du contexte climatique changeant, et la redéfinition des priorités en fonction des apprentissages réactifs, etc. Ces méthodes peuvent inclure :
• Développer et mettre en œuvre des innovations pour connecter les acteurs des écosystèmes dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau, de la planification et du développement, de l’environnement (etc.)
• Façons d’intégrer les perspectives locales et d’aider à équilibrer les compromis, les coûts et les avantages de l’adaptation
• Stratégies visant à améliorer la productivité dans les systèmes agroalimentaires autochtones, fondées sur des indications de robustesse face aux changements et à la variabilité climatiques projetés
• Systèmes innovants de collecte de données et de quantification des impacts des interventions intelligentes face au climat sur les moyens de subsistance de la PSS, la consommation, les carences en micronutriments, l’obésité, etc. Cela peut inclure la collecte de données ainsi que l’analyse, par exemple, les moyens de faire la distinction entre les avantages dans diverses conditions climatiques et les coûts et les avantages des années pauvres, bonnes et moyennes.
• Renforcement des pratiques de gestion des données FAIR pour les programmes de données agricoles et climatiques, y compris l’information génétique, permettant le partage des données et la collaboration
• Plateformes pour mobiliser des investissements supplémentaires dans les centres d’excellence nationaux et régionaux pour la R&D intelligente face au climat, par exemple à petite échelle reliant les innovateurs et les chercheurs aux donateurs, pour soutenir à plus grande échelle les processus institutionnels.

Renseignements sur le financement

• Projets de démarrage (projets de preuve de concept) – études qui ont une nouvelle idée qui doit être validée et des données collectées pour soutenir ou confirmer l’idée – 100 000 USD.
• Projets de transition vers la mise à l’échelle – projets qui ont prouvé que leur concept fonctionne et doivent être validés dans un environnement contrôlé alors qu’ils cherchent à développer le produit ou le processus et à le préparer à la mise à l’échelle – 200 000 USD.
• Tous les projets seront d’une durée de subvention de 18 à 24 mois.

Que recherchent-ils?

• Ils recherchent des projets qui répondent aux objectifs énoncés ci-dessus, et :
  • Sont dirigés par un chercheur principal basé en Afrique. Les équipes composées de plusieurs institutions africaines à l’intérieur ou entre les pays auront la préférence sur les candidats d’institutions uniques. D’autres partenaires mondiaux peuvent être inclus.
  • Sont basés dans une institution africaine, y compris des institutions universitaires, des centres de recherche, des organisations à but non lucratif et des organisations à but lucratif. Les organisations à but lucratif ne seront toutefois pas autorisées à facturer des coûts indirects. Des partenariats avec les responsables de la mise en œuvre / utilisateurs finaux, quels qu’ils soient, seraient recommandés pour éviter de développer des solutions sans demande claire et prise en compte des besoins des utilisateurs.
  • Démontrer qu’au moins 90% du financement va à une institution (s) africaine (s).
• Ils encouragent particulièrement les candidatures de projets et d’organisations dirigés par des femmes.

Pour plus d’informations, visitezScience for Africa Foundation.